TY - JOUR TI - État des lieux des pratiques et de la rédaction des certificats de décès par les instituts médicolégaux en France, en 2016, dans la perspective de la mise en place d’un volet complémentaire du certificat de décès AU - Richaud-Eyraud, E. AU - Gigonzac, V. AU - Rondet, C. AU - Khireddine-Medouni, I. AU - Chan-Chee, C. AU - Chérié-Challine, L. AU - Ludes, B. AU - Rey, G. T2 - La Revue de Médecine Légale AB - Résumé But de l’étude Faire l’état des lieux des pratiques et de la rédaction des certificats de décès par les instituts médicolégaux, notamment en cas de suicide, dans la perspective de la mise en place d’un volet complémentaire du certificat de décès. Méthodes Durant l’année 2016, une enquête téléphonique a été réalisée, par Santé publique France et l’Inserm, auprès de l’ensemble des IML français. Le questionnaire concernait les activités au sein de l’IML, les modalités d’organisation et d’enregistrement des données, ainsi que les pratiques de certification des décès. Résultats Trente IML ont participé à l’enquête. En cas de suspicion de suicide, un IML sur six a estimé que la réalisation d’une autopsie était systématique ou très fréquente. Un grand nombre d’IML a informatisé leurs données et codé les causes de décès. Les principaux freins à la certification des décès ont été : la non-compréhension de la pertinence de cette pratique (46 %), la crainte de doublonner les déclarations de décès et de fausser les statistiques de mortalité (27 %), le refus de lever l’obstacle médicolégal à la place du magistrat (15 %) et la méconnaissance de l’intérêt de cette information en santé publique (11 %). Conclusion Ce travail a montré qu’il était nécessaire d’homogénéiser les pratiques des IML afin d’améliorer la qualité des données médicolégales pour une utilisation en santé publique. Il a souligné l’importance de mettre rapidement en circulation le volet médical complémentaire qui pourrait à terme intégrer des données spécifiques sur les suicides. Summary Aim An overview on forensic institutes’ practices and drafting of death certificates, in particular in case of suicide, was realized with the aim to implement a supplementary form to the death certificate. Methods A phone survey was conducted in 2016 with French forensic institutes by Santé publique France and Inserm. The questionnaire was focused on forensic institutes’ activities, organization, data recording and death certification. Results Thirty forensic institutes participated. In case of suspicion of suicide, one forensic institute in six estimated that an autopsy is always or very often conducted. Numerous forensic institutes computerized data and coded causes of death. Main limitations to complete death certificates were: the lack of understanding of the relevance of this practice (46 %), the worry to duplicate notifications of deaths and to bias mortality statistics (27 %), the refusal to remove forensic obstacle instead of the magistrate (15 %), the ignorance of the interest for public health (11 %). Conclusions This study underlined the necessity to homogenise forensic institutes’ practices in order to improve the quality of forensic data for use in public health. It emphasized the urgent need of a complementary form to the death certificate, which could add specific information on suicides. DA - 2018/02/01/ PY - 2018 DO - 10.1016/j.medleg.2017.11.001 DP - ScienceDirect VL - 9 IS - 1 SP - 1 EP - 9 J2 - La Revue de Médecine Légale SN - 1878-6529 UR - http://www.sciencedirect.com/science/article/pii/S1878652917301220 Y2 - 2018/05/14/13:26:37 KW - Autopsie KW - Autopsy KW - Cause de décès KW - Certificats de décès KW - Forensic medecine KW - Médecine légale KW - Suicide ER -